Still no major Natalie news so we’ll have to make do with some smaller nuggets of news.
– Let’s begin with The Playlist dropping The Phantom Menace onto their Worst 20 Blockbusters Ever list. Belerofonte has expressed his defense in the comments section. Myself, personally I’d probably have gone for Clones because at least TPM has Duel of the Fates and hands down the best action scene of the series.
– Natalie and Benjamin are house hunting in Paris and Ben, surprisingly, was quite happy to confirm,/a> where they are looking: Saint-Germain des Prés district or Place des Victoires in the center near Palais Royal. Thanks to Melody.
– Finally, Natalie is on the cover of French Elle (sadly not a new photo) and Fanatical has the interview, which you can read after the jump. Hoping a kind French speaker will let us know if there is anything interesting.
Entre l’actrice et la France, c’est une Entre longue histoire d’amour. Pas étonnant longue dès lors que l’égérie du parfum Miss Dior dès s’installe à Paris avec le plus trendy des Frenchies, le danseur étoile Benjamin Millepied. Confidences et portrait. LA NOUVELLE PARISIENNE
ON ENTEND son souffle dans l’écouteur. La respiration saccadée, le vent, les pas, la rumeur. « Je suis dans la rue, je rentre à la maison, je n’ai jamais autant marché qu’à Paris. Je fais de mon mieux pour m’adapter à cette nouvelle vie et les chaussures restent de loin mon plus gros défi ! dit-elle dans le téléphone. J’ai l’impression qu’on ne porte pas de baskets ici, non ? Hélas, je n’ai pas encore trouvé d’autre solution. » Entre Natalie et la France, c’est une longue histoire, une longue marche, qui commence par son prénom, hommage d’un père francophile à la chanson de Gilbert Bécaud. Et se poursuit par son installation, il y a peu, dans la Ville lumière – un bon surnom pour qui aime le cinéma – pour y suivre son mari, le chorégraphe Benjamin Millepied qui prendra la tête de l’Opéra Garnier à la rentrée. Entre-temps, la France s’est régulièrement glissée dans son CV. Une escale de quelques jours à 3 ans, lorsque ses parents quittent Jérusalem, où elle est née, pour l’Amérique où elle poussera. Un film, « Léon », de Luc Besson, où l’on découvre ses sourcils droits comme un abri, un toit à son air mélancolique et déterminé, qui marquera le début de sa carrière cinématographique à 11 ans. Et ce contrat qui la lie aujourd’hui à Dior, maison de couture française s’il en est, dont elle est l’image d’un des parfums (Miss Dior) mais aussi l’égérie beauté.
« L’idée que je me fais de la femme Dior est celle d’une femme qui est sa propre muse, qui a confiance en elle, une femme libre. » C’est ainsi que la comédienne se voit ? « J’essaie ! Et le bon make-up peut parfois m’y aider : c’est fou comme un peu de volume dans les cheveux et le bon rouge à lèvres peuvent faire de moi une femme différente. Dans la vie, je m’applique à être la plus vraie possible, la plus authentique. A rassembler les morceaux de moi pour ne former qu’un bloc, un être cohérent. J’ai de toute évidence beaucoup de chance, une image glamour, lustrée, ce qui ne m’empêche pas, parfois, d’être complètement… flappy. » On retiendra ce mot « flappy », qui résonne comme un « contre-chant » à l’hymne mondial du chanteur Pharrell Williams, « Happy ». Flappy, en français, veut dire « vidé ».
“ Je m’applique à être la plus vraie possible. A rassembler les morceaux de moi pour ne former qu’un être cohérent. ”
On l’imagine pressant le pas – le souffle s’accélère –, petite silhouette anonyme dans la ville d’accueil où elle était de passage pour les fêtes de Pâques. Une respiration pendant le montage de son premier longmétrage en tant que réalisatrice, l’adaptation du chefd’oeuvre d’Amos Oz, « Une histoire d’amour et de ténèbres », qu’elle a tournée à Jérusalem, loin des lustres de l’avenue Montaigne. L’histoire est celle de l’écrivain, fils unique comme Natalie, dont la famille migra en Israël dans les années 30. Mais rien n’est jamais loin dans la vie de cette jeune femme de la diaspora, dont on a l’habitude de dire qu’elle réconcilie les genres : blockbusters et films d’auteurs, comédienne et titulaire d’un diplôme de psychologie à Harvard, égérie pour papier glacé et militante dans l’âme, désormais actrice et réalisatrice, une rareté en Amérique, un cas pratiquement unique. L’un nourrissant l’autre dans une volonté qui n’appartient qu’à elle.
TOUT COMME LA FEMME DIOR est sa propre muse, « Passer à la réalisation, dit-elle, est aussi un moyen de ressentir soi-même le désir que l’on suscite d’habitude chez les autres, c’est excitant ! » Prendre son désir et son destin en main. S’affranchir. C’est aussi la morale de « Black Swan », film psychanalytique de Darren Aronofsky dans lequel elle interprétait une danseuse étoile tentant d’apprivoiser sa part d’ombre, un tournant dans sa carrière d’actrice. Là encore, tout fait corps. Enfant, Natalie s’est d’abord rêvée ballerine – elle en a d’ailleurs gardé la silhouette déliée, le port altier et la discipline de fer. Et c’est sur ce tournage qu’elle a rencontré son futur mari, danseur étoile et père de son fils, Aleph. D’une étoile l’autre, de Jérusalem à Hollywood, la star de bientôt 33 ans continue sa course. Peu importent les cieux : « Ce qui compte, c’est qu’on soit ensemble. Un enfant, cela implique une certaine routine, et être mère, c’est de l’organisation. » Avec beaucoup d’intelligence, de témérité et de discrétion. « Discrète ? Oh ! merci ! soupire Natalie, avant de raccrocher. J’ai l’impression qu’ici “être très dis-crète” (elle l’articule en français), c’est le compliment ultime. A big deal ! Aux Etats-Unis, on est davantage dans l’annonce de soi. » Et la voilà qui arrive chez elle.